La genèse de la série

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L’idée de créer cette série illustrant des métiers improbables mais pas impossibles m’est venue suite à ……… un arrêt de travail ! Me retrouvant cloué au lit, je me suis demandé quel métier j’aurais fait si je n’étais pas devenu technicien son-lumière dans le spectacle. En quelques heures j’avais une cinquantaine de métiers en tête. Il était donc temps de commencer une vraie liste.
Au bout de quelques jours … j’ai vu que la source semblait intarissable.
Ma première envie fut d’illustrer ces métiers de manière humoristique afin d’aller les proposer aux gérants de salles de cinéma de la région. La seule manière d’être diffusé dans les salles obscures était de proposer des clips très courts qui puissent être intégrés pendant les bandes-annonces. En deux jours j’ai réalisé deux prototypes dans lesquels j’ai défini la longueur des clips, choisi la musique, trouvé un habillage visuel. En très peu de temps furent établis les codes qui serviront à tous les films de la série. Puis je suis allé voir le directeur du Rex de Villefranche-sur-Saône. A ma grande surprise, rien qu’en voyant les essais, il fut partant pour m’accorder une minute d’écran pendant le « pré-programme ».
Je tiens à remercier Rodolphe Donati non seulement pour le fait de m’avoir « lancé », mais aussi parce que l’idée qui a servi à réaliser le premier épisode est la sienne ! Pendant notre premier entretien, ce concept de métiers improbables le motiva tellement qu’en 30 minutes, il ajouta au moins 4 métiers à ma liste. Sans rien lui dire, j’avais noté sa proposition de « livreur de César » et je lui ai fait la surprise de l’illustrer.

Trop content de voir mon idée si bien accueillie, j’ai donc réuni une équipe pour tourner le « pilote » comme on l’appelle à la télévision. Je me suis entouré de Jean-François Galata avec qui nous avions déjà tourné des courts métrages (Le silence est d’or, L’héritier, A fleur de peau…)

Et il me fallait un comédien typé pour le rôle du livreur. David Louisgrand, ami de longue date, m’avait toujours beaucoup fait rire dans les spectacles dans lesquels je l’avais vu jouer. Il accepta ce rôle écrasant de livreur : écrasant car, lui qui n’avait jamais fait de mobylette de sa vie, il dut se familiariser en quelques minutes avec la conduite d’un ……… solex !

Le clip fut tourné en 4h30, le dimanche 12 Mai, en lumière naturelle. Je passai la semaine suivante à faire le montage, les bruitages, les trucages, l’étalonnage et la conversion au format numérique spécifique aux appareils en vigueur dans tous les cinémas depuis quelques temps. En ce qui concerne la musique, lorsque j’ai cherché comment illustrer les images et le style du clip, je me suis souvenu que j’avais composé depuis l’adolescence des tonnes de morceaux instrumentaux, souvent gais et entraînants. Il ne me fallut pas longtemps pour retomber sur celui qui correspondait parfaitement (à mon goût) à l’ambiance du film. C’était un morceau composé en 1995. Il m’a suffit de le réarranger pour le raccourcir et l’adapter à la longueur dont j’avais besoin. Vous pouvez écouter la version complète sur ce site.

Et le mercredi 22 Mai je me rendais au Rex avec le fichier numérique sous le bras, pour faire un essai grandeur nature. J’avais un peu peur du résultat car travailler sur un écran d’ordinateur pendant des jours est une autre affaire que d’envoyer une image numérique sur un écran de 8mx5m. Le moindre défaut prend des proportions énormes. Mais en quelques minutes, après ingestion du film dans l’ordinateur de la cabine de projection, le résultat à l’écran de la « 1 » fut concluant. Fort de ce « succès » j’ai vite décidé d’aller proposer la série à d’autres cinémas de la région. Quelques jours plus tard c’étaient donc l’Idéal cinéma de Belleville et le Rex de Neuville qui acceptaient de diffuser «Le livreur de César ». Puis les 400 coups et l’Eden de Villefranche-sur-Saône.

Le premier objectif de la série est de proposer aux spectateurs une minute d’évasion et de détente entre deux bandes-annonces de films et les pubs locales. L’autre but est de réaliser un épisode par mois (ou 6 semaines).

N’hésitez pas à laisser vos commentaires sur le film. Vous pouvez également consulter la liste (non exhaustive) des métiers improbables, en proposer d’autres (dans la limite du déraisonnable bien sûr), et voter pour élire celui ou ceux que vous voudriez voir illustrés au cinéma.

Bon film et bons rêves de cinéma.